Elle ne dit rien.
Elle frôle ma vie au dos d’un parchemin.
Esprit pointu qui rêve de me crever la main.
Dans ses yeux, c’est la guerre du feu. Vêtements aux déhanchés aquarelles.
Oublié un soir, fragment de flagrance ételles qui ruissellent.
Elle donne son âme et son cœur à ma science,
Ou plutôt à mes veines espérances de mon corps, cette carence…
Fruit de mon imaginaire,
N’est-ce pas celui des Enfers ?...
Elle est la fille, le sésame, la semence. L’origine de l’Univers…
… Trois pas de tango, un zeste d’humour.
Orchidées sur la baignoire.
Elle m’aide pour toujours… Et c’est rien de le dire !...
Elle est mon histoire, mon Absolue, mon lac…
Les jours suicident un semblant d’almanach.
Et j’hallucine au gré du vent qui passe…
Du temps qui passe…
Elle m’illumine où l’âme est lasse…
Elle a, sous les doigts, programmé la Déesse de l’art.
Un imaginaire pyromane à calciner les étoiles ! Et l’enfant de mon être agonise à petit feu…
Un Ange contre moi…
Elle est à Dieu ce que je suis au songe… Je suis le duplicata d’un rêve dont je suis le propre intrus…
Muse amusée de mon âme abusée…….
J’irai porter d’autres serrures, d’autres silences, d’autres blessures,
Je partirai sur la pointe des clés… en secret…
De mon impertinence sempiternelle… Songère…
- Signé le Songeur, qui partage maintenant une place sur ce blog en y partageant des poésies ! -
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